Tanger, paysage
James Wilson Morrice transforme le sujet d’une de ses pochades pour parvenir à l’effet décoratif de Tanger, paysage.
Le peintre décline le chemin en arabesques et consolide les bâtiments qui le bordent dans la bande centrale du deuxième plan; de plus, il ajoute un premier plan herbu, où trois hommes de dos contemplent le panorama, ce qui ramène l’arrière-plan à la surface. L’esquisse suggérait déjà l’harmonie des couleurs, avec ses subtils rapports entre le vert et le rose: à Tanger, le soleil couchant teinte tout en mauve.
Peu après le passage de Morrice, la colline du Marshan à Tanger — sujet probable du tableau — fut rapidement recouverte de villas et d’immeubles.
James W. Morrice, Tanger, paysage, 1912. Huile sur toile. Musée des beaux-arts du Canada.
En savoir plus sur l'exposition Morrice et Lyman en compagnie de Matisse.
Participez aux activités entourant l'exposition!